Le système de coordonnées équatoriales

Le système de coordonnées équatoriales est l’un des outils essentiels pour situer les étoiles et les autres corps célestes dans le ciel tel qu’on l’observe depuis la Terre. Il fournit un langage commun à tous les astronomes : où que l’on se trouve sur la planète, un même objet céleste sera décrit avec les mêmes valeurs. Deux angles permettent de repérer précisément chaque astre : la déclinaison et l’ascension droite.

  • Déclinaison (δ)
    La déclinaison mesure la distance angulaire d’un astre par rapport à l’équateur céleste, le long du méridien qui passe par lui. L’équateur céleste correspond à la projection de l’équateur terrestre sur la sphère céleste. De la même façon que la latitude situe un point sur la Terre, la déclinaison remplit ce rôle dans le ciel : 0° à l’équateur céleste, +90° au pôle nord céleste et -90° au pôle sud céleste.
    schéma du système de coordonnées équatoriales avec orientation antihoraire
  • Ascension droite
    L’ascension droite (AD) indique la distance angulaire d’un astre vers l’est, mesurée le long de l’équateur céleste à partir du point vernal (γ). Elle s’exprime en heures, minutes et secondes, de 0 à 24 h, et augmente dans le sens antihoraire, c’est-à-dire vers l’est. Un tour complet du ciel correspond à 24 h, soit 360°.

    Le point vernal, repère fondamental
    Aussi appelé point gamma (γ) ou équinoxe de printemps, le point vernal est l’endroit où l’équateur céleste croise l’écliptique, la trajectoire apparente du Soleil au fil de l’année. Le mot « vernal » vient du latin et signifie « printanier ». Vu depuis l’hémisphère nord, le Soleil atteint ce point autour du 20 ou du 21 mars, marquant le début du printemps, moment où la durée du jour et celle de la nuit s’équilibrent.

Ce système, bien qu’ancré sur les pôles et l’équateur terrestres, reste fixe par rapport aux étoiles. La rotation de la Terre n’affecte pas les coordonnées d’un astre, ce qui en fait un repère stable et universel pour suivre, comparer et cataloguer les objets célestes.

Comme il ne dépend ni du lieu ni du moment d’observation, le système équatorial est utilisé dans le monde entier. C’est lui qui sert de référence pour la plupart des cartes du ciel et des bases de données astronomiques modernes.

Avec le temps, les coordonnées évoluent légèrement. Cette dérive provient de deux phénomènes bien connus : le mouvement propre des étoiles dans l’espace et la lente précession de l’axe de rotation terrestre. Ces effets sont aujourd’hui parfaitement compris et corrigés avec précision dans les calculs astronomiques.

 


 

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